Pour un monde sans bases et occupations militaires étrangères.

Publié le par délégation ONU rennes

DSCF1216.JPG.

 

            S’est tenue, en cette après-midi du 1er mai, un workshop, un atelier, dans le cadre de la Conférence alternative de Riverside Church, avec pour leitmotiv l’élimination de toutes les bases militaires étrangères de la planète.

           

            Le principe invoqué par les différents intervenants fut clair : un pays souverain doit être libéré de toute présence militaire étrangère sur son sol. Dans des contextes fondamentalement distincts, il s’agit d’un même combat. Que ce soit contre les bombardements états-uniens au nord de la Suède, que ce soit pour le départ des troupes d’occupation d’Irak ou de celles stationnées en Corée du Sud, il en va du fait qu’un monde de paix ne pourra se construire qu’à partir du moment où les Nations seront égales entre-elles. Il en va du Droit des Peuples à disposer d’eux-mêmes. Il en va, in fine, de la réelle Indépendance de ceux-ci.

 

            De nombreuses îles du Pacifique, notamment Hawaï et Guam (sous domination états-unienne). Tous insistèrent sur les conséquences sociales et environnementales désastreuses qu’implique la présence de ces bases. Du côté du Japon, la contestation gronde face au projet de construction d’une base de plus à Futema. Et en avril dernier, 100 000 pacifistes japonais ont protesté contre la base militaire d’Okinawa. En Amérique Latine, alors que les différentes Républiques du sous-continent s’apprêtent à célébrer les bicentenaires de leurs Indépendances, la question de celle-ci n’est pas définitivement résolue. Les Etats-Unis, pour qui les alliés se font de plus en plus rares dans la région, cherchent à remplacer la perte de la base de Manta (Equateur) par l’installation de 7 nouvelles bases en Colombie, dans ce pays déchiré par la guerre civile et par les ravages que commettent les groupes para-militaires (alliés au gouvernement colombien, lui-même allié… aux Etats-Unis).

 

            Pour Rubens Diniz, du Brésil, il s’agit de mettre en place un vaste réseau mondial de pacifistes luttant sur cette question des bases militaires. Lui-même est déjà l’un des coordinateurs d’une vaste campagne de ce type à l’échelle latino-américaine pour proclamer que ce continent est une terre de paix. Mais il plaide pour un mouvement mondial, afin que toutes les Nations soient débarrassées de toute présence militaire étrangère quelle qu’elle soit, pour que celles soient définitivement libérées de ces épées de Damoclès qui pèsent sur de trop nombreux pays…  

Publié dans ONU Mai 2010

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article